Friday, August 6, 2010

Mon balloum et mam zagramba! (famille)

Salut!

Je me disais qu'une grande partie de mon expérience culturelle était liée à ma famille ici au burkina, donc je voulais vous en faire part. Le concept de famille en Afrique est loin d'être le même que le nôtre... donc je ne vous parlerai pas des 1500 autres membres de la grande famille des Ouedraogo de Ouahigouya mais plutôt de quelques personnes qui me sont chères!

Abdoulai Ouedraogo, le frère avec lequel j'habite



Le prince yadese (branche des mossi)(prince parce qu'il de la famille royale du yatenga)avec lequel j'habite, je mange le to, je bois le dolo et j'échange beaucoup! Son grand-père était le roi Naaba Sigri, roi du Yatenga, c'étais au temps la royauté était encore très respecté, pas comme aujourd'hui... Son père est décédé il y a quelques années alors qu'il avait 15 ans, laissant ses six femmes et quelques 30 enfants dans le besoin... N'allez pas croire que puisqu'ils sont prince, reine et princesses qu'ils sont riches...les rois de ouagadougou eux sont riches mais la chefferie du nord est appauvri. En fait, c'est toujours très drôle de les voir discuté de sa. Dans les années 1960 à 1970 encore, les princes (comme mes amis) auraient été accueilli avec beaucoup de respect partout où il aurait été. Par exemple, s'ils allaient au marché, on les prenaient pour des représentants du Roi donc les gens en le voyant arrivée les auraient salués et auraient claqués des doigts comme on fait pour le roi lui-même! Je trouve intéressant de parler de la chefferie chez les mossis mais faut pas penser que c'est partout comme sa...le respect du chef est particulier au Mossi, les bobos eux leur portent beaucoup moins d'importance.

Ablo (c'est comme sa qu'on l'appelle) a du arrêté ses études pendant deux ans, en raison d'une appendicite, l'opération s'est mal déroulé (mal été fait) à l'hôpital général de Ouahigouya. Quand tu te fais opéré dans les hopitaux publics, là ou les gens ne peuvent être poursuivi, le personnel est réputé pour essayer d'opérer le plus rapidement possible...puisqu'ils sont payés au nombres d'opération...bon c'est seulement des rumeurs hein! mais sa sent mauvais! Sinon Abdoulai veut devenir Juge, rien de moins, il travaille sans relâche au côté de sa mère et de ses mères pour aller semer les champs pour nourrir la famille. Comme ses grands frères sont partis travaillés à Ouaga pour aider la famille, il est le plus vieux des fils à la maison, les petits frères n'ont qu'à bien se tenir!

TAP



Celui là, dans l'ordre familiale, c'est mon «tonton»! Mais il a la même âge que moi, on s'agace souvent à savoir qui doit aller chercher le thé entre lui ou moi, comme en Afrique c'est toujours les petits frères qui font la sale besogne! Sinon, il se fait appeler, Sinon, Adama Ouedraogo est rappeur qui fait parti du SILOE, à chaque année il participe à tous les concours pour commencer sa carrièrre. Je trouve souvent sa amusant de les entendre improviser le soir en buvant le thé vers 22h00, comme le rap n'est très près de ma personalité. Comme il a mon âge et qu'on a beaucoup d'intérêt en commun, c'est lui mon référant social, c'est-à-dire quand je comprend pas le comportement des gens je vais m'informer auprès de lui. Il est élève au Lycée Yamyaya en terminal, il va peut être aller à l'université l'année prochaine s'il arrive à amasser assez d'argent.

Mamouna Ouedraogo et mes mamans!



Mes Mamans! On s'amuse toujours beaucoup elles et moi, comme elles vendent les feuilles de Baobab tous les jours juste à côté de mon entré de cour, on a une petite discussion en Mooré à chaque matin et soir! (bon pour être honnête la discussion est assez courte)Comme les vieilles femmes, en générale, ne parlent pas français, alors elles sont une grande source d'apprentissage de mon mooré! Comme c'est une grande famille de 500 personnes (tout le cartier, parfois même il y a des cousins qui ne se connaissent que de vu), alors ces femmes sont les «mamans» de tous les jeunes ici, on leur montre un grand respect!

Le temps du thé, lieux de détente et d'échange! Lieux d'échange des hommes!




À chaque soir, comme la plupart des hommes n'ont pas nécessairement de boulot, on se rassemble et on boit le thé! C'est vraiment intéressant, parce contrairement à chez nous, les vieux sont assis avec les jeunes et discute de tout et de rien! C'est le moment des débats animés sur la politique (sur blaise Campaoré) et d'échange sur ce qui se passe dans le coin, les potins ici, il y a en a mille par jour! Sinon, pour moi c'est un bon moment d'échange culturelle, les hommes du cartier me posent tout plein de question sur les «blancs», leur perception de la colonisation, ce qu'ils pensent du burkina... sur leur famille. Je les aime bien!

Bon je voulais vous donner un aperçu de mon environnement social, j'espère que j'y suis arrivée!

à bientôt!

Ps petite photo de moi et le roi!!

Wednesday, July 28, 2010

Un mouvement paysan dynamique!

Salut salut!!

La semaine dernière, je m'aventurais dans une des unions réputé les plus dynamique de la fédération Naam, Kumbri. C'est un assez gros village qui souffre beaucoup depuis les derniers 20 ans des changements climatiques et de la désertification. Juste pour le rappeler, une Union est regroupement de groupement villageois. Un Groupement villageois dans un village rejoint d'autres groupements villageois d'autres villages pour former une Union qui est normalement basé dans le plus gros village. À un autre niveau, le rassemblement des Unions forment la fédération. Voici une photo de l'équipe de l'Union avec un Blanc venu faire de l'appui technique. Sinon l'autre photo montre un grenier de sécurité alimentaire typique.







Après avoir travailler avec l'animateur de là-bas, qui est un champion du développement, je me suis posé la question suivante: qu'est-ce qui fait une Union dynamique?

Une union active et dynamique est une union financée par des bailleurs, est-ce vrai?

Une union active et dynamique sert ses groupements membres et répond aux besoins des producteurs membres. Dans le cas présent, Kumbri est une union avec des projets/programmes d’un partenaire. Donc sa veut dire qu'un bailleur belge finance les activités comme elle n'a pas d'activité génératrice de revenu pourles financer. Normalement, dans une Union, les gens sont volontaires. Il peut y avoir des salariés mais en générale, ils doivent travaillés pour la communauté. On observe que la plupart des endroits où les activités de l'union dépendent du volontariat, l'union est partiellement ou complètement léthargique. Une volontaire, Tessa Vansverbrick, venu en appui à l'Union de Kumbri, s'exprime sur le dynamisme: «Les gens répondent aux incitatifs...La raison pour laquelle il y tout le temps des personnes à l’Union, qu’il travaille dure même la fin de semaine, c’est que tous les responsables sont rémunérés par mon organisme. Je doute qu’il serait aussi actif et dynamique sur la base du volontariat.». Au Québec, les gens qui font du volontariat ont les moyens de se le permettre, ce ne sont pas les personnes qui ont de la difficulté à se nourrir pendant douze mois!

L’aide au développement provenant de bailleurs multilatéraux conçoit des projets qui peuvent être applicable à toute sorte d’ONG, d’association et d’Organisation Paysanne qui se montre fiable et efficace à les appliquer dans les organisations du Sud. La mentalité qu’installe ces myriades de projets, appliqués à des myriades d’organismes implantateurs, est souvent sous-estimé dans l’impact finale de leur créateur. Quel impact a la certitude et l’assurance du financement d’un projet? Vous me direz…mais! sa réalisation. Après ce projet, qu’est que l’organisme fera sans financement? Elle cherchera de nouveau partenaire pour de nouveau projet. Cette attitude crée à terme de l’attentisme, de la dépendance et de l’immobilisme dans certaine organisation paysanne. De plus, comme l’argent ne vient pas des bénéfices des producteurs, l’appropriation de l’Organisation Paysanne par les membres producteurs risque d’être plus faible, ce qui à terme, contribue à traiter les membres comme des bénéficiaires. Ils se diront, lorsqu’ils rencontreront un nouveau problème, nous devons trouver un nouveau financement pour y remédier.

Alors, qu'est-ce qui fait un mouvement paysan actif et dynamique! Honnêtement dure à dire, mais il est clair les mots «appropriations»« et «bon incitatif» oriente une piste de réponse!

Hey, c'étais l'éditorial de la semaine!

Étienne qui revient bientôt!

Wednesday, July 21, 2010

À Boussou, les choses se passent

Bonjour,

La semaine dernière je me rendais à Boussou, merveilleux petit village épargné par les poches de sécheresse qu’a connue la région du nord. Donc c’est dans cette belle verdure que je suis parti à la visite des comités de gestion des greniers de sécurité alimentaire des villages entourant Boussou.

Pour rappeler un peu mon rôle, j’étais chargé de tester une facilitation à l’autoévaluation de l’animatrice de l’Union de Boussou. De plus, je devais faciliter la création par l’animatrice Céline Nanema d’une fiche d’identification des compétences des Comité de gestion des GSA. Plus globalement, Mme Nanema et moi devions tenter de régler les problèmes de gestion des GSA en élaborant une fiche des rôles assumés par les responsables de l’Union.

Pendant toute la semaine, nous avons visité les GSA de l’Union qui sont au nombre de 8. Voici une photo typique d’une de ces rencontres. En général, une rencontre avec un GSA peut ressembler à cela. On s’assoit, on attend 15-20 min que tout le monde soit là et puis commence les bénédictions et les salutations. La plupart du temps, si tu es dans un village Mossi, on te sert du Joom Koom, qui de l’eau de mil sucré! Un vrai délice sur le coup mais comporte toujours quelque risque pour la digestion… Ensuite, on aborde ce qui importe…les problèmes du Comité de gestion ainsi que leur «compétence»… quoi!! Mais on aborde un des fameux termes vagues qui fait parti du jargon du développement : renforcement de capacité, formation et rencontre d’échange! Plus sérieusement, l’animatrice et moi, avec ses questions et les miennes, avons pu leur permettre d’identifier le problème du GSA. Personne au village n’était au courant des activités, alors que les greniers de sécurité alimentaire visent une prise en charge de la sécurité alimentaire par la population. Après quelques palabres (discutions animées), le comité de gestion a pu prendre des mesures pour impliquer les gens du village.


L’Union de Boussou est composé d’une 15ène de groupement dans les villages avoisinants. L’union est chargée de suivre tous les groupements dans leur activité et de coordonner les projets/programmes des bailleurs ou partenaires. Le problème dans l’union de Boussou, c’est que les responsables ne prennent pas leur responsabilités de gestion, ne se présentent pas aux réunions. Autrement dit, l’Union est inactive…


Moi assis avec des responsables d'un groupement

C’est dans ce cadre que je devais faciliter l’autoévaluation des responsables de l’Union à l’aide d’une grille d’implication que j’avais testé préalablement fait faire par un animateur dans une autre Union. Les questions posées visaient à voir s’ils prenaient leur responsabilité dans la gestion des GSA… ai!! Après 30 minutes de discutions assez animé pour être poli (d’engueulage) …les responsables ont pu terminer leur autoévaluation. Ouf! Ce n’est pas facile dè! Selon le président, c’était la faute de tout le monde sauf lui! Et c’était la même chose pour tout les responsables…vous vous imaginez! Finalement, quand ils ont compris qu’on ne faisait pas cela pour semer la zizanie mais pour les aider, ils se sont mis à admettre leur faute. De la part de bonhomme de 50 à 60 ans, ce n’est pas facile pour l’orgueil. À la fin de la réunion, ils ont identifiés 4 choses qu’ils allaient faire dans les prochains mois qui suivaient : faire une rencontre avec tous les comités de gestions des villages environnants, organiser une rencontre avec les personnes qui ont fait les détournements de fond dans les groupements et sinon les convoquer à la police, mettre en place des champs collectifs dans chaque village pour payer le salaire présentement inexistant de l’animatrice et finalement faire réélire des membres inactifs des responsables de l’Union. Ouf! Ils se sont engagés à le faire, le reste ne dépend pas de moi. L’animatrice et moi avons agis comme déclencheur.


Voici la photo d'une rencontre typique, ne vous inquiétez pas je ne suis pas ce blanc! (le soleil ne ratatine pas à ce point)

Donc sa ressemble à une mission j’ai eu à faire dans une Union, jusqu’à maintenant j’ai 3 missions dans des Unions. Je pars la semaine prochaine à Kumbri. Je vous raconterai!

Étienne Bélanger
Volontaire ISF à la fédération Nationale des groupements Naam (FNGN)

Wednesday, July 7, 2010

Retraite à Banfora



Une retraite dans la verdure

On est venu, on s’est vu et puis on a vaincu! C’était vraiment bien de voir mes 4 amis agent de changement. Charles-Étienne de Sherbrooke avait perdu du poid, Ann-Marie de Mgill s’était fait tressé les cheveux, Sammy de Mgill était bronzé comme un surfer et Chealsy de Calgary avait elle aussi perdu du poid. Donc j’étais le seul à n’avoir pas été malade depuis le début de mon placement et du coup à avoir engraissé un peu. Il fallait donc remédier à cette facheuse situation, ce que fit une grève de mon intestin suite à savoureux sandwich aux œufs. C’est ainsi que j’ai attrapé une vrai bonne diarrhé pendant toute la retraite.

La retraite était organisée par les APS Étienne et Katrine, le ptit couple qui nous avait mis en contact avec des amis rastaman qui était guide à Banfora. Juste pour préciser pour ceux qui ne savent pas mais pour quelqu’un qui habite dans le Sahel, Banfora est un comme le royaume de Dieu sur terre. Sérieusement je ne croyais pas qu’il existait de tels endroits de verdure au Burkina Faso. Comme on est dans la saison des pluies, les champs de maïs et de canne à sucre m’arrivaient aux yeux alors qu’à Ouahigouya le mil n’est pas terminé de semer. Donc c’était dans ce merveilleux cadre que la retraite de mi-placement des JF a été realisé.

Wow, du vert!!



Mise à jour professionnelle


Le but de cette partie est de communiquer les avancements de chaque JF dans leur placement pour ensuite discuter d’initiative-conjointe.

Contexte des placements

Etienne B., volontaire au PR-GSA des groupements Naam
Je participe à l’axe formation du réseau des Greniers de Sécurité Alimentaire des groupements Naam. La fédération est structurée en groupement au sein des villages et se regroupe en Union au sein des villes plus importante. Contrairement au placement des autres JF, je suis au niveau fédératif donc je travaille dans plusieurs unions (villes) en même temps. Je devais participer à l’élaboration d’un programme de formation et au renforcement des capacités des animateurs.

Ce que j’ai fait…


Dans les premières semaines de mon placement, j’ai participé à la vérification des stocks des GSA du Sahel. Ce voyage de 8 jours m’a permis de mieux comprendre la dynamique des groupements et des unions et de leur fonctionnement. Par la suite, j’ai «appuyé» le coordinateur à faire une fiche d’identification des compétences des animateurs. Autrement dit, je l’ai fait… Ensuite, j’ai actualisé le document de la politique de formation selon la nouvelle vision de l’unité d’appui. Les bailleurs sont débarqués la semaine qui a suivi pour deux semaines. D’une manière, cela a été négatif pour moi puisque lorsque le bailleur est là, l’unité d’appui (éxécutif) est monopolisée par les rencontres et les demandes de vérification de l’assistant technique. D’une autre manière, cela a été pour moi une opportunité unique d’observer la relation d’imputabilité employé (unité d’appui)/employeur (bailleur). La deuxième phase de financement du bailleur vise l’autonomie du réseau et son autonomie financière. Il est dérangeant de voir que la prise de décision soit top-down et que l’unité d’appui attende que la résolution de problème au sein du réseau se fasse sur demande des bailleurs. Sinon, par la suite, j’ai participé à une série de rencontre avec les acteurs nationaux en matière de sécurité alimentaire. L’unité d’appui et moi avons rencontré le PAM ainsi que le gouvernement, soit le ministère de la promotion de l’économie rurale. Par la suite, l’unité d’appui et moi avons appuyé un doctorant venu pour faire une étude d’impact sur les GSA sur la réduction de l’insécurité alimentaire. Plus récemment, je suis parti à l’union de Gourcy pour tester un atelier de coaching sur les compétences d’un animateur. Cette semaine me servira de test avant la mise à l’échelle de relation de coaching entre les animateurs chefs de file et les autres animateurs.
Défi
Travailler dans renforcement des capacités peut être plus difficile et frustrant. J’ai travaillé avec des personnes incompétentes et qui était réfractaire à la vulnérabilité qui nécessaire au renforcement des capacités.

Ce que les autres JF ont fait...

Ann-Marie de Mgill, coordinatrice CEF pour les femmes à UGCPA.

L’UGCPA est une union exemplaire en ce qui concerne le service rendu envers ses membres. Elle a été créée en 1994 avec le financement de Québecois. Maintenant elle est en phase de diversification des bailleurs. Ann-marie s’occupe du CEF (conseil à l’exploitation pour les femmes). Elle a pu faire des ateliers sur le Renforcement des Capacités Animateurs dans lequel les animateurs ont pu "déclencher". Elle s'est basée sur l'atelier monté pour le In country qu'elle a pu améliorer un peu plus.

Chelsea de Calgary travaille sur la création de comité de collecte pour l'union de Dargo. Pour certaines unions, la vente groupée est une des activités les plus utilisées pour générer des revenus, alors elles travaillent sur la collecte en vu de commercialiser (si j'ai bien compris) Elle en en plus instauré un pilote sur la collecte/stockage d'arachide. L'initiative est mieux connue sous le nom de "projet peanuts!".

Samuel de Mgill a rencontré tous les groupements et tous les acteurs de l'union de léna. La leçon apprise est de donner plus de conseil et de prendre un rôle plus actif dans la prise de décision. Il a conseiller à homologue, Mesmin:" Ça serait bon de rembourser le crédit tôt comme ça tu peux remprunter plus tôt pour acheter les céréales moins cher?" Mesmin a répondu:"C'est une bonne idée!

Charles-Etienne de sherbrooke, qui habite au pays Samo à Toma, a pu bâtir un plan d'affaire pour la collecte de 4 céréales selon un modèle décentralisé avec Deca, son président. Il reste maintenant à annoncer aux départements qu'ils sont l'heureux dépositaire d'un centre de collecte d'une ces céréales.

Voici une photo de notre gang dans la forêt!

Les hypothèses de travail de l'équipe Entrepreneuriat Rurale Agricole (ERA)

Lors de l’In country, tous les JF avaient pris 2 de nos hypothèses de travail et avaient créé une série de question en commun afin de faire la recherche dans leur partenaire. Le but de ce travail de recherche est de valider les hypothès de la stratégie sur laquelle l'équipe ERA se base. Durant la retraite nous avons pu mettre en commun les différentes réponses qu'ils ont pu recueillir au niveau du terrain ainsi que leurs propres observations.

La prochaine étape et la rédaction de 2 articles.
• Le rédacteur de "La relation OP/producteur" est Etienne Bélanger.
• Le rédacteur de "Les défis des Animateurs" est Charles-Etienne Dion.
Les articles sont attendus pour la fin de placement.

Améliorer la communication avec le Canada


Nous nous sommes dit qu'il serait intéressant d'impliquer tout les JF dans 2 projets de communication pour le Canada. Catherine a ainsi facilité un atelier IDEO qui a vraiment très bien marché. L'équipe a décidé de travailler sur 2 initiatives pour améliorer la vulgarisation de notre travail auprès des sections.

Chelsea est responsable de la création d'un documentaire vidéo de 30 minutes sur le travail de l'équipe ERA au Burkina Faso.
Anne-Marie est responsable de la création d'un board game style "The Game of Life" . L'idée serait d'avoir des profils "pentagon assets" de producteur et le board game vous ferait vivre la vie d'un producteur membre d'une OP.

Ce qui s'en vient...


Pour la plupart des JF, les premiers mois ont été de l'adaptation et du gain de confiance avec les organisations partenaires. Nous avons maintenant à faire chacun un plan de travail et se mettre au «bouleau» (ein!)Je vais essayer de mettre des post plus souvent aussi!

Les grenier de sécurité alimentaire, c'est quoi!?

Greniers de Sécurité Alimentaire de la Fédération Nationale des groupements Naam>


Contexte et historique des Greniers de Sécurité Alimentaire


La fédération des groupements Naam a initié il y a plusieurs années des banques de céréales dans les localités jugées vulnérables à l’insécurité alimentaire avec l’aide le bailleur belge SOS Faim. La fédération Naam achetait des stocks de céréales à l’échelle régionale et nationale qu’elle distribuait dans les banques de céréales dans les villages. Les membres du groupement s’occupaient de vendre ces céréales en temps de soudure jusqu’à épuisement des stocks et à la prochaine subvention. En 1999, constatant l’état de faillite du programme dans quasi l’ensemble des banques de céréales, la FNGN, avec l’appui d’un conseiller-expert belge, a mise en branle une recherche d’information sur la raison de cette faillite. Des constats ont été faits :

• Irresponsabilité des gestionnaires aux niveaux des babnques de céréales menant à un déficit chronique (au niveau village, Inappropriation du rôle des banques de céréale, attentisme)

• Manque de suivi des activités par la fédération

En effet, on voyait souvent les responsables des banques placer les stocks dans le bâtiment et attendre la période de soudure sans aucun suivi de l’état des céréales. Il en résultait souvent une perte importante par l’attaque d’insecte et l’infiltration d’eau dans le bâtiment ce qui menait la fédération à être déficitaire pour ces villages. Il y a eu aussi plusieurs histoires de détournement de fond qui ont sapé la crédibilité de ce service. De plus, dans la lutte pour la sécurité alimentaire, les bénéficiaires du programme avait un comportement d’attentisme et ne développait pas leur capacité de réaction au marché.


Dans le contexte suivant, le coordonnateur et le conseiller-expert ont élaboré une nouvelle philosophie du programme qui se nomme Grenier de Sécurité Alimentaire (GSA). Cette nouvelle approche consiste à la formation d’un comité de gestion formé par un président, un vice-président, un secrétaire, un secrétaire à l’information et d’un conseiller-responsable au sein du groupement. Tous ces rôles s’inscrivent dans la structure de la vie associative paysanne, les groupements et des unions au niveau des villages et des chefs-lieux. Présentement, il y approximativement 378 GSA à travers le Burkina Faso dont la moitié sont présentement inactive depuis l’adoption de la nouvelle philosophie.



Philisophie GSA

Lutter contre l’insécurité alimentaire en permettant aux producteurs d’avoir accès à un fond de roulement d’achat de céréale qui reste à la disponibilité des groupements paysans. Cet argent leur permet de se procurer un stock de céréales qui reste dans les villages. Comme ceux-ci sont parfois éloignés des grands marchés, ils deviennent dépendant des commerçants qui peuvent leur imposer un prix. Toutefois, les GSA leur permet de contrebalancer le prix du marché en devenant eux-même leur propre commerçant. Pour permettre à tous les gens qui ont de la liquidité de pouvoir avoir accès à des céréales, il est possible d’acheter moins d’un sac. Il existe plusieurs unités de mesure pour les ventes au détail. Cela permet aux gens qui n’ont pas assez d’argent pour se procurer un sac, d’avoir accès à une source d’approvisionnement autre que les marchés. Finalement, les GSA se basent sur la capacité de gestion paysanne. Un critère de sélection est la transparence des fonds octroyés au niveau des groupements et unions. Cela incite les organisations paysannes à adopter des règles permettant plus de transparences au sein de leur structure.




Fonctionnement des GSA

Un groupement d’un village fait un assemblé général au mois de juillet pour établir les besoins d’achat en matière de céréale. Il rédige une demande d’octroi à la fédération qui est traité par le comité d’octroi. Celui-ci est formé de quelques présidents d’union et ainsi que les coordonateurs de l’unité d’appui GSA au niveau de la fédération. Le comité analyse le dossier de ce GSA : a-t-elle payé son prêt de l’année passé? La demande est-elle réaliste? Le groupement ainsi que le Comité de gestion est-il dynamique? S’il remplisse les critères, le comité d’octroi autorise le prêt qui va s’ajouter au fond de roulement du GSA. Ainsi, vers le mois de septembre, les comité de gestion (groupement) ont reçu l’argent et peuvent s’approvisionner selon les besoins de la communauté. Il vende pendant toute l’année (vente intensifiée pendant le temps de soudure). Le groupement, sur proposition du comité de gestion, autorise l’ajustement des prix selon la tendance du marché. C’est le rôle du comité de gestion d’être au courant des prix des marchés environnants et de pouvoir bien juger des besoins de la communautés pour l’année.


Mon rôle, selon la FNGN ou selon ISF?

En théorie, je dois occuper un rôle de facilitateur dans l’amélioration de la formation des animateurs. Le problème est que facilitateur ne veut pas dire la même chose pour la FNGN que pour ISF. Ils veulent que je crée des documents pour officialiser le rôle de l’animateur. Ils veulent que ce soit essentiellement moi qui fasse la rédaction. Selon le coordonateur à la commercialisation des céréales, qui est la personne le plus en contact avec les animateurs et les groupements, voici ce le rôle qu’ils veulent que j’occupe :

• Officialiser et standardiser le rôle de l’animateur en trouvant une façon d’identifier et d’évaluer les compétences des animateurs GSA.

• Faire des ateliers de changement de comportement/coaching pour recadrer ce rôle dans les faits.

• Peut-être aussi officialiser et standardiser les rôles de chaque acteur au sein des GSA.

Jusqu’à maintenant, j’ai trouvé difficile de parler de compétence et de renforcement de capacité pour plusieurs raisons :

• Cela ne pas toujours dire quelque chose de tangible pour les animateurs. Ils ont de la difficulté à théoriser leur travail. (niveau scolaire)

• Le renforcement de capacité fait parti du «jargon du développement» donc cela cause des réponses toute cuite et de la difficulté à entrer dans le vrai sujet c’est-à-dire les capacités à développer et à renforcer.


Le premier pas vers le développement, c'est la sécurité alimentaire...


Saturday, May 1, 2010

Preparation pré-départ nous voilà!!!

Bonjour à tous, voici le début d'une belle expérience. J'espère pouvoir vous donner, avec ce blog, une bonne idée de ma vie cet été. Pour ceux qui ne savent pas exactemement ce que je vais faire au Burkina Faso, hey bien je vais probablement travailler dans une union paysanne dans le nord du Burkina Faso, à Ouahigouya. Je vais travailler avec mon association partenaire dans leur programme de renforcement de capacité des animateurs! Je vous donne bientôt plus de détail en ce qui concerne mon placement!

Je suis présentement dans une autobus! Je me rend à la maison ISF, downtown Toronto avec les autres JF du Burkina, il y Charles-Étienne, Sammy, Ann-marie et Matthieu. Je vous écrie bientôt pour vous donner des nouvelles fraîche de ma vie!!

Voici quelques photos cette préparation...